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oct

Mourir pour revivre - Chapitre 14

   Ecrit par : admin   in Mourir pour revivre

Chapitre 14 écrit par Lybertys

Alors qu’il plongeait de plus en plus profondément dans le remord, il sentit Raphaël s’arracher à son étreinte. Son regard avait changé, il était mêlé de peine, d’incompréhension et de compassion. C’était comme s’il tentait de le comprendre après ce qu’il venait de lui révéler.  C’était sûr maintenant, il ne lui accorderait plus aucune confiance et il deviendrait méfiant par rapport à lui. Plus jamais rien ne serait pareil.

Pourtant ce que dit alors Raphaël était contraire à toute attente de Daevlyn. Il ne se lassait pas d’entendre cette petite voix si douce et si belle.

- Ne cherchez vous pas plutôt à vous convaincre que vous êtes responsable de sa mort par crainte de faire votre deuil ? Vous êtes persuadé que vous avez tué votre frère pour vous obliger à vous souvenir de lui… vous avez peur de l’oublier… n’est ce pas ?

Ces simples paroles bouleversèrent Daevlyn. Il savait pertinemment que celui-ci avait raison, mais il ne voulait pas l’admettre.  C’était sa faute, et aucune parole ne pourrait le changer. Les paroles blessantes de ses “parents” lui revenaient en mémoire : « tu ne mérites pas de vivre, comment as-tu pu le laisser mourir ? Que lui as-tu fais ? Que lui as-tu dis bon sang !? J’aurais préféré qu’il vive et que tu… Dégages de là ! Sors de cette pièce, je ne veux plus te voir, je ne veux plus voir ta tête qui me rappelle chaque jour ton défunt frère »

Il se contenta alors de répondre après un moment de silence :

- Si tout était aussi simple…

Et rajouta un simple :

- Merci Raphaël.

De longues heures plus  tard, avisant l’heure tardive, Daevlyn déclara :

- Allez, il est temps de dormir.

Sur ce, il se leva et lentement, il s’approcha de Raphaël. Même mutilée, sa peau restait attirante. Ces cicatrices,., Daevlyn ne les voyaient même plus. Elle faisait partie de Raphaël et il les acceptaient. Il aurait aimer passer sa main lentement sur chacune d’elle comme pour les effacer peu à peu et soulager la souffrance de l’adolescent. Il aurait voulu couvrir de baisers tout ce corps voulant rallumer le cœur si terne et renfermé du jeune garçon. Il aurait voulu l’inonder de toute son affection pour lui faire oublier à son tour ces meurtrissures corporelles et psychiques. Sans vraiment s’en rendre compte, Daevlyn était maintenant à quelques centimètres de Raphaël, sentant le souffle chaud de sa respiration s’accélérer contre son torse.

Sans parvenir à se contrôler, sans réaliser ce qu’il faisait, perdu dans la contemplation de ce visage si délicat, il lui caressa tendrement la joue, passant sensuellement un doigt sur ces lèvres si douces et si pures. En peu de temps, cédant à la tentation, il recouvrit les lèvres de Raphaël à l’aide des siennes, les effleurant à peine, s’enivrant de son parfum si délicat.

Mais une chose pourtant vint gâcher cet instant. Sentant tout le corps de Raphaël se tendre brusquement, il s’écarta un peu et fut horrifié par ce qu’il vit. Les yeux écarquillés d’effrois, Raphaël fixait l’adulte sans pouvoir faire le moindre geste.

C’est alors qu’il comprit ce qu’il venait de lui faire. Sentant la panique qui envahissait l’adolescent, Daevlyn se recula précipitamment en bégayant des paroles d’excuses :

- Excuses moi Raphaël… je suis désolé… je ne sais pas ce qui m’a prit…

Puis, il s’enfuit en courant, laissant derrière lui un jeune garçon encore sous le choc et complètement apeuré qui pleurait en silence.

Il partit se réfugier dans sa chambre, voulant s’enfermer et s’empêcher de recommencer ce qu’il venait de faire. Pourquoi avait-il céder aussi facilement. En faisant cela, il comprenait maintenant pleinement ce qu’il éprouvait pour Raphaël. Cela dépassait la simple compassion et la volonté d’aider une personne, il était en train de tomber amoureux de lui, et il éprouvait une attirance folle pour ce jeune homme. Pourquoi lui ? Pourquoi maintenant ? Pourquoi ? Il n’en avait aucune idée, mais c’était ainsi.

Il n’avait jamais éprouvé de tels sentiments depuis une éternité, et il était totalement chamboulé par ceux-ci.

De sa chambre, il parvenait à entendre les sanglots étouffés de l’adolescent. Il aurait souhaité le rejoindre et le consoler, le prendre dans ses bras, le serrer fort et le protéger de tout. Mais maintenant, après ce qu’il avait fait, plus rien ne serait pareil. Il ne pourait oublier ce qu’il venait de lui faire, et ne cessait de se répéter que ces pleurs étaient de sa faute. Comment consoler quelqu’un alors que nous sommes l’auteur de son mal.

Pas une seule fois, il ne réussit à fermer un œil de la nuit. Ce ne fut que très tôt le matin qu’il finit par se lever afin d’aller prendre une douche. Une crainte sourde hantait son esprit : comment se passerait leur prochaine rencontre ? Qu’allait-il lui dire, et comment réagirait Raphaël ? Aurait-il seulement envie de le revoir…

Inquiet, il sortit de sa douche et enfila à la hâte des vêtements propres. Il sortit, passa près de la chambre de Raphaël, et fut soulagé de n’entendre aucun bruit. Il avait du réussir à s’endormir. Il rentra de nouveau dans sa chambre, se décidant à attendre qu’il se lève et aille prendre sa douche, ne voulant surtout pas le croiser seul à seul dans le couloir. Lorsqu’il entendit enfin celui-ci sortir et le bruits de ses petit pas frôler discrètement le sol, il se décida de nouveau à sortir et commença le réveil quotidien.

Il aperçut aussitôt Raphaël lorsqu’il tenta de regagner sa chambre discrètement. A la fois inquiet et curieux de sa réaction, il l’observa fixement. Daevlyn n’osa pas l’approcher, de peur de sa réaction. Il ne savait pas si celui-ci lui en voulait ou non. A vrai dire, il ne savait rien et avait trop peur de le savoir.

Il le vit disparaître dans sa chambre et partit rejoindre la sienne. Il n’irait pas déjeuner ce matin. Il n’en avait aucune envie, et ne voulait pas affronter tout ce monde. Il s’étendit sur son lit pour patienter et fut surprit de la fatigue soudaine qu’il ressentit. Il régla alors son réveil à l’heure du rendez vous, s’allongea plus confortablement et s’endormit aussitôt.

Une petite heure plus tard, son réveil sonna, le sortant d’un sommeil agité et non réparateur. Il se leva en s’étirant, remis ses affaires en place et sortit rejoindre Raphaël en silence dans le hall.

En silence, il se rendirent jusqu’au prés des chevaux. Aucun des deux n’osait briser le silence et faire le premier pas. Ce silence devenait de plus en plus lourd et finalement, ce fut Daevlyn qui parla en premier :

- Écoutes Raphaël… pour ce qu’il s’est passé hier soir… c’était une erreur… je ne sais pas ce qu’il m’a prit, je…

Face au malaise de Daevlyn Raphaël prit timidement la parole :

- Je… je ne vous en veux pas… lâcha t’il dans un souffle.

Même si ces quelques mots sonnaient faux, Daevlyn tenta de ne pas s’en formaliser, et fut soulagé, bien que le remord était toujours présent.

Daevlyn lui lança un regard interrogateur auquel l’adolescent répondit par un sourire qui sonnait lui aussi tout aussi faux mais qu’il souhaitait rassurant.

La matinée se passa dans le plus grand silence. Une certaine retenue qu’ils n’arrivaient pas à dépasser s’était installée entre eux. La gêne avait remplacé les sourires complices et leur regards se baissaient dès qu’ils se croisaient malencontreusement. La tension était à couper au couteau.

Une voix venue de derrière eux les firent tous deux sursauter :

- Daevlyn ! je voudrais te voir à la pause de midi

- Très bien !

Puis Sébastien repartit comme il était venu, laissant Daevlyn avec de nombreuses question quand à cette réunion.

-         Je t’écoute, commença Daevlyn.

-         Que tu éprouves de la colère envers un enfant qui a fait une connerie, c’est tout à fait normal… Que tu le punisses pour ce qu’il a fait est tout à fait normal… Que tu lui passes un savon aussi. Mais par contre, ce qui n’est pas normal, c’est que tu le jettes d’une falaise ou il aurait pu perdre la vie.

-         Tout comme Raphaël ! Il l’avait poussé je n’ai fait que…

-         Tu n’as fait que lui rendre la monnaie de sa pièce oui je sais… Mais cela n’a jamais était une solution !!! Depuis quand répondons-nous à des adolescents par leurs propres traitements. Je t’avais pourtant prévenu Daevlyn… Une seule bavure et tu sera viré.

-         Mais, je… Vous… S’il te plait…

-         C’est mon dernier avertissement ! Encore un truc de ce genre et tu prends la porte.

-         Bien…

-         Tu peux le rejoindre. Bonne après midi Daevlyn.

Sébastien et Daevlyn se séparèrent sur ses derniers mots.

Cette après midi là, Daevlyn emmena pour la première fois Raphaël en ballade à l’extérieur. Daevlyn était satisfait, Raphaël s’en sortait plus que bien. Cependant, au bout d’une demi heure, un chien surgit de nul part et effraya Diamond Dust qui fit un violent écart sur le côté. Ne s’attendant pas à un geste aussi brusque de la part de sa monture, Raphaël perdit l’équilibre et chuta.

Alerté par le vacarme, Daevlyn se retourna et eut juste le temps d’apercevoir l’adolescent tenter de se rattraper avant qu’il n’atterrisse allongé sur le dos, sa tête cognant violemment le sol.

En moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, Daevlyn attacha Waterfalls et se précipita vers le jeune garçon. Raphaël retrouvait difficilement sa respiration coupée sous la dureté du choc en s’asseyant avec difficultés.

- Ça va ? Tu ne t’es pas fait mal ? demanda Daevlyn qui essayait tant bien que mal de masquer son inquiétude.

Raphaël hocha négativement la tête et allait pour se relever quand il sentit les lèvres de Daevlyn se poser sur les siennes. Il tressaillit à ce contact et chercha désespérément à y mettre fin le plus rapidement possible.

Daevlyn découvrit avec la même surprise que Raphaël ce qu’il venait de faire. Il avait eut si peur de  le perdre, qu’il avait de nouveau oublié leur situation. Il n’avait vu plus

qu’une seule chose : ses lèvres si tentatrices et sa volonté de les toucher, de les effleurer et de les faire siennes.

Raphaël s’écarta sans ménagement et se leva précipitamment en lançant à l’adulte un regard effrayé avant de s’enfuir en courant.

Une nouvelle fois, il avait fait du mal à Raphaël. Cette fois-ci, il ne chercha pas  à le rattraper. Il ne ferait qu’empirer la situation. Lentement, les larmes aux yeux, il marcha en direction de Diamon Dust qui déjà broutait paisiblement sur le bord du chemin comme si rien ne s’était passé. Il attrapa ses rênes, monta sur son cheval et parti rejoindre les écuries au petit trot. Raphaël était partit dans la bonne direction et dans peu de temps, ils se retrouveraient au ranch avant la nuit. Il ne pouvait rien faire d’autre. Sans le vouloir, il venait de trahir tout ce qu’il lui avait promis jusque là. Des simples belles paroles prononcées en l’air. Il lui avait promis de le protéger mais parviendrait-il à le protéger de l’attirance qu’il éprouvait pour lui ?

Il lui avait aussi promit de le laisser aller à son rythme…

Le trahir, lui mentir, le blesser, empirer encore plus son état, c’était tout ce qu’il avait réussit à faire. Pourtant il ne pouvait pas aller contre ses sentiments, et il ne pouvait se mentir : il était attiré par ce jeune homme, et chaque fois qu’il le voyait il sentait cette attirance s’épanouir de plus en plus. Sans vraiment s’en rentre compte, ceci avait commencé dès la première fois où il l’avait rencontré.

Arrivé à l’écurie, il dessella les chevaux et les ramena au parc. La il s’assit près de l’arbre et attendit le retour de Raphaël. Malheureusement , Sébastien choisit ce moment là pour venir à sa rencontre. Directement, il commença à l’agresser :

- Je t’ai vu rentrer seul à cheval, ou est Raphaël ?

- Il est … Il …

- Ou est-il, réponds moi franchement, je ne tolèrerais aucun mensonge.

- Il s’est enfui, répondit Daevlyn en baissant les yeux.

- Il s’est quoi !!?? hurla Sébastien.

Putain mais tu te rends compte de la connerie que tu viens de faire. Et il est où maintenant ?

- Sur le chemin…je… Je l’attendais.

- Comment peux-tu être sur qu’il soit dans la bonne direction. Ca suffit Daevlyn, j’aurais du le faire depuis longtemps, je te retire son cas.

Ces derniers mots furent l’effet d’un coup de massue sur la tête de Daevlyn. Il avait pu s’attendre au pire, mais surtout pas à cela. D’une part, il ne voulait pas que quelqu’un d’autre s’occupe de lui, et d’autre part il ne voulait surtout pas ne plus s’en occuper. C’était…c’est la pire chose qu’on pouvait lui faire.

Il faillit défaillir mais il réussit à répliquer :

- Non, je t’en prie Séb, tout mais pas ça. Ca ne se reproduira plus, je te le promet. C’était une erreur je…

Sans pouvoir les retenir quelques larmes coulèrent sur ses joues.

- Je ne savais pas que tu t’étais autant attaché à lui, cela ne fait que me réconforter dans ma décision. Il est trop dangereux pour vous deux de vous laisser ensemble. Tu vas prendre quelques jours et je te confierai deux autres jeunes. Je ne veux plus te voir approcher Raphaël. Je te laisserais juste le prévenir, mais ensuite, plus aucun moment seul à seul avec lui, tout ça est terminé. Et soit heureux que je ne te vire pas.

Sur ces derniers mots, Sébastien parti, laissant Daevlyn seul au milieu du parc, totalement anéanti par ce qu’il venait de lui dire.

Adossé contre un arbre il glissa doucement, jusqu’à se retrouver assis sur le sol. Là, il posa sa tête sur ses genoux l’entourant de ses bras et se laissa aller à évacuer toute sa détresse. Au fond, il n’avait que ce qu’il méritait et tout était de sa faute…

Ce ne fut qu’une fois la nuit tombée, une fois qu’il vit Raphaël la tête baissée rentrant dans les bâtiments sans le voir après une petite caresse à Diamon Dust, qu’il se décida à se lever et à regagner sa chambre. Il était soulagé que celui-ci soit enfin rentré. Il regagna sa chambre sans croiser personne. Epuisé, sans prendre la peine de se déshabiller qu’il s’étendit sur son lit et sombra dans un profond sommeil sans rêve.

Pourtant, ce fut des hurlements qui le sortir de celui-ci. Sachant directement de qui il s’agissait, et malgré l’interdiction de Sébastien, il se précipita jusqu’à sa chambre.

L’entendre sangloter et hurler lui déchirait le cœur :

- NOOOOON… ARRETE….  T’EN PRIE….. AAAAAAAH…. NOOOOOOOOOON…, sanglota l’adolescent.

Qui suppliait-il ? Etait-ce l’auteur de ses cicatrice?  Que lui avait-il fait d’autre ? Qu’est ce qu’il lui arrachait ses cris ? Daevlyn sentait son cœur se briser. Il souffrait et il ne pouvait rien faire pour lui. De plus il n’avait plus le droit de s’occuper de lui, et plus jamais il ne pourrait l’aider.

Mais cette fois-ci et pour la dernière fois, il l’aiderait encore.

- Raphaël… Raphaël… réveilles toi… ce n’est qu’un cauchemar… Raphaël….

Raphaël ouvrit subitement les yeux inondés de larmes et posa regarda celui qui l’avait réveillé. Quand ses yeux se posèrent sur Daevlyn, Raphaël se terra dans son lit en hurlant de terreur.

Daevlyn était peiner et eut mal de voir que la confiance que Raphaël avait en lui avait totalement disparue pour laisser place à la méfiance. Maintenant il le regardait comme tous les autres. C’était même encore pire. Il avait peur de lui…

Daevlyn avait réellement perdu.

Dévasté, il se recula et continua à lui dire d’un voix calme se voulant rassurante malgré tout.

- Raphaël, je… Calme toi… Je m’éloigne… Regarde moi…Je te veux aucun mal, tu ne risques rien. Je te promets, je ne te ferait rien…

Celui-ci se redressa aussitôt et le regarda droit dans les yeux.

- Arrête de promettre. Cesse de me mentir.

Les yeux embués de larmes, tremblant Raphaël faisait pour la première fois face à Daevlyn. Mais cela ne dura qu’un court instant, car il baissa de nouveau fuyant.

- Raphaël, je… Sache que ce qui est arrivé deux fois n’était pas pour me moquer de toi ou encore pour profiter de toi. Je… Ce que j’éprouve pour toi, c’est plus que de la simple affection… Je…

Il prit une grande inspiration, il devait lui dire. Finalement, ce n’était pas plus mal s’il ne s’occupait plus de lui. Peut-être que Raphaël serait finalement soulagé. Après tout, c’était finalement la seule solution. Il avait échoué et n’avait pas le droit à une seconde chance. On ne joue pas avec les sentiments.

- Tu n’as plus à t’inquiéter Raphaël, on m’a retiré ta charge. Tu n’auras plus à me supporter. Je vais te laisser maintenant. Juste quelques derniers mots avant de partir : tu es une personne fabuleuse. Ne craint pas les autres, ne craint pas la vie et saisit celle qui s’offre à toi. Profites-en, nous n’en avons qu’une seule. J’ai été très heureux de m’être occupé de toi pendant ces quelques jours. Tu n’as plus à avoir peur de la personne qui t’a fait subir ce que tu as subit. Vit et ouvre toi au monde.

Les larmes aux yeux,  Daevlyn tourna le dos à Raphaël et sortit de sa chambre. Ca y est… Il lui avait dit au revoir et tout était terminé pour de bon. Qu’allait-il devenir ?

Dévasté, anéanti, si seul, il entra dans sa chambre et s’effondra sur son lit. Il enfoui sa tête dans son oreiller, voulant étouffer les bruits des ses pleurs et de ses cris de frustration et de désespoir.

Cet article a été publié le Mercredi 17 octobre 2012 à 18:35 et est classé dans Mourir pour revivre. Vous pouvez suivre les commentaires sur cet article en vous abonnant au flux RSS 2.0 des commentaires. Vous pouvez faire un commentaire, ou un trackback depuis votre propre site.

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